le 27 juin 2024Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Dès les premiers temps du structuralisme, la disjonction même entre imaginaire et symbolique a signifié chez Lévi-Strauss, puis Lacan, le primat du second sur le premier. On peut distinguer deux manières de défendre l’imaginaire contre le symbolique : une première qui cherche à en déterminer la place à l’intérieur du paradigme structuraliste (c’est-à-dire en maintenant le primat du symbolique) – position qu’on constate chez Castoriadis notamment (mais peut-être aussi Althusser, ou encore Deleuze et Guattari) – et une autre, plus radicale, qui s’appuie sur l’imaginaire pour bâtir une anthropologie alternative à celle érigée à l’enseigne du symbolique – position de Sartre.
En préalable à de futurs travaux sur l’actualité de cette problématique, en philosophie et en sciences humaines, nous voudrions revenir sur la manière dont le débat a pu se structurer au tournant des années 1960, dans des œuvres comme celles de Lévi-Strauss, Lacan, Castoriadis, Sartre, Althusser, Bourdieu et Deleuze et Guattari, qui vont jusqu’à récuser les termes mêmes du débat imaginaire vs. symbolique.
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