Sous la direction de Clarisse Coulomb, MSH-Alpes, 2008
Bordeaux, Dijon, Rennes, Rouen, Toulouse, Nantes ou Grenoble, autant de villes qui devinrent, sous l'Ancien Régime, de véritables capitales provinciales dont les nombreux hôtels particuliers rappellent encore aujourd'hui l'ancienne splendeur.
Ces villes s'enorgueillissaient de la présence d'une, ou de plusieurs, cours souveraines - Parlement, Chambre des Comptes, Cour des Aides - qui les plaçaient au sommet de la hiérarchie administrative de leur province, tout en faisant de la cité le lieu de résidence d'une noblesse de robe fortunée et soucieuse de marquer dans la pierre sa prééminences sur les autres groupes sociaux.
Les contributions réunies ici s'attachent à analyser les logiques d'implantation des officiers des cours dans l'espace urbain, entre mixité et tentation de ségrégation, ainsi que les formes diverses de leur résidence, de l'hôtel particulier au simple appartement de location.
À travers les textes de Gauthier Aubert, Olivier Chaline, Clarisse Coulomb, Michel Figeac, Stéphane Gal, Christine Lamarre, Caroline Le Mao, Dominique Lepage, Sylvain Turc, l'habitat est envisagé tant dans ses dimensions sociales et économiques que politiques, comme le montre le passage de la résidence du dignitaire, enjeu de pouvoir, à l'établissement du logement de fonction.
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