Rencontres historiennes : le temps qu'il fait - 2e rencontre

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le  29 mars 2023Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Ou comment le climat est-il étudié, plus particulièrement par les sciences humaines, en l’occurrence l’archéologie, l’histoire, la géographie humaine et par les lettres.

L’hiver, la maladie et l’effet du froid sur les boutons des uniformes ont-ils eu raison de la Grande Armée en 1812?
L’optimum climatique romain (OCR) a- t’il permis aux Romains de bâtir un empire avant que sa dégradation, à partir du IIIe s., n’ en sonne le glas?
Longtemps le climat apparut comme la toile de fond, très estompée, devant laquelle se déroulait l’histoire des hommes. Avec les progrès accomplis par les paléo- botanistes, zoologues, anthropologues, le climat a pris place dans les paramètres importants d’une étude des sociétés. Bien sûr, ni l’hiver ni l’OCR ne sont la cause unique, ou secrète, de la débâcle de la Russie ou de la chute de l’empire romain, mais ils ont joué un rôle qu’il faut mesurer et peser. La préoccupation climatique n’est pas seulement celle de notre époque; avec des formats et des urgences différents elle parcourt les siècles.
Ce sera le thème, cette année, des Rencontres historiennes : comment le climat est-il étudié, plus particulièrement par les sciences humaines, en l’occurrence l’archéologie, l’histoire, la géographie humaine et par les lettres.

Au programme de cette seconde rencontre : la météorologie des romains, culture, idées et pandémie.

  • K. ANTOINE (lycée Champollion) : "Le soleil, qui oserait le traiter d’imposteur ? » Cultus et climat dans Les Géorgiques de Virgile.
  • C. CHILLET (UGA) : "Climat et pandémie : la peste de Justinien" d'après le livre de K. Harper



 

Publié le  16 janvier 2023
Mis à jour le  2 mars 2023